Il y a quelques années, l’Observatoire des pratiques éthiques de l’EREBFC avait mis en évidence, dans le cadre de l’étude ComEth, le besoin en éthique clinique persistant malgré les instances éthiques existantes à l’échelle locale, et ce, particulièrement dans les endroits où de telles instances n’existaient pas. La pandémie est venue exacerber ce besoin d’éthique de proximité et c’est dans ce cadre que l’EREBFC a souhaité mettre en place un projet innovant de création et de développement d’équipes mobiles d’éthique clinique en BFC.
Après s’être intéressé aux questionnements éthiques dans le champ de la gériatrie en 2015 ou encore à celui de la psychiatrie en 2016, l’objectif de l’Observatoire en 2018 a été d’étudier les pratiques des comités d’éthique en matière de saisine.
Les différents retours d’expérience des comités d’éthique locaux laissent à penser que leur sollicitation pour des cas complexes d’un point de vue éthique reste rare. En d’autres termes, ils ne sont pas ou peu saisis, alors même que la mission saisine est le « cœur de métier » des comités d’éthique.
C’est dans ce contexte que l’EREBFC a souhaité interroger l’origine de cette rareté en menant une étude à l’échelle régionale dont les résultats sont disponibles dans le rapport suivant :
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Rapport « Comment expliquer la faible sollicitation des instances éthiques locales ? » |
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Synthèse Rapport 2018 Observatoire |