Les techniques d’édition du génome qui permettent d’effectuer des modifications génétiques ciblées dans tout type de cellule (animale, végétale, et humaine), grâce à des ciseaux moléculaires spécifiques, posent des questions à la fois scientifiques, techniques, éthiques et sociétales.
Lorsque nous parlons d’édition du génome, nous faisons référence au terme anglais « editing » dans le sens modifier. Les modifications des gènes ont pour but de modifier l’évolution naturelle d’un corps vivant. Elles peuvent avoir des objectifs bénéfiques, mais posent aussi de nombreuses questions en particulier savoir « que modifier », « pourquoi modifier » et « comment modifier ».
Sur le plan mondial, l’importance d’associer les citoyens se traduit par la mise en oeuvre du projet « Global Citizens’ Assembly on Genome Editing ». Dans le cadre de la participation française au projet, l’Inserm a sollicité les Espaces de Réflexion Ethiques Régionaux afin d’organiser des consultations citoyennes sur l’édition du génome, comme cela a été fait dans le cadre des États généraux de la bioéthique en 2018.